Notre artiste sud américain Fabian Caro nous envoie ces dernières œuvres.

La Team suisse de notre galerie en ligne est particulièrement sensible à l’oeuvre de Fabian Caro, rapidement devenu un ami personnel de la baronne Von Baste. Car il est évident que l’oeuvre multis formats de Fabian Caro  se rapproche fortement des légendes grisonnes et alémaniques qui peuplaient l’enfance d’Artemis Irenäus Von Baste.
Le travail de Fabian est une impressionnante galerie d’êtres fantastiques qui frôlent les divinités robotiques, mais sans jamais tomber dans la monstruosité.
On y croise de l’érotisme, un  panthéon métaphysique qui évoque le poète français Jacques Prévert, mais aussi Star Trek avec cette fusion de l’organique et de la machine vue comme un des probables  destins de l’humanité
Et pourtant !
N’y aurait-il pas du James Ensor ou du Jheronimus Bosch chez Fabian Caro ? Du Méliès et du Cyrano de Bergerac également ? Ses métaphores dessinées et peintes nous mènent à nous poser cette question.
Les automates sont vivants, les nymphes soufflent, Dante ne semble plus effrayé et toute cette population de monstres, la ville de Cabal de Clive Barker et son Midian où les monstres – qu’ils soient ceux des Freaks, de nos contes,  les inventions folles de scientifiques fous ou tout simplement les fruits de la nature, vivent dignement en paix, loin des hommes.

Observez donc comme tous ces personnages expriment une quiétude, une tranquillité et, nous osons l’écrire, une bienveillance. Serait-ce parce que leur esprit résiste à l’ébriété du monde réel ?

C’est une véritable liturgie que Fabian Caro nous offre. Et ce cadeau nous fait le plus grand bien au moment où la psychopathie de Vladimir Poutine rapporte à nos portes l’horreur du fil barbelé.

Natascha et Philippe